Brevet No 353 679 de l'échappement à force constante de Xavier J. Theurillat, délivré en 1961 (déposé en 1959)
Ci-dessous, la maquette en aluminium et plexiglas permet de démontrer le fonctionnement de l'échappement à force constante.
Dessins du brevet.
La Fig. 3 du brevet représente une variante du système de déclenchement du "réarmage" du spiral intermédiaire avec une démultiplication de 1 à 5.
Pour obtenir la force constante au balancier d'une montre, il faut que cette force soit complètement indépendante de la force décroissante donnée par le ressort de barillet. La force constante au balancier est donnée par le spiral (21) dont le centre est fixé sur la roue d'échappement (16). Par son armement angulaire constant, ce spiral transmet toujours la même l'énergie au balancier par la roue d'échappement, les levées de l'ancre (18) et le plateau du balancier (pas sur le dessin). Après cette transmission d'énergie, la roue d'échappement fait encore un angle de sécurité, appelé la chute, pour permettre à l'autre levée de se positionner correctement. C'est durant cette chute que la roue d'échappement actionne le réarmement du spiral. En effet, elle libère la levée supérieure (14/15) de la bascule (10) qui entraîne le déclenchement de la roue inférieure (7) par la levée inférieure (8/9). La roue inférieure, recevant par le pignon (1) la force variable du barillet, réarme le spiral par sa fixation au tenon (20).
L'utilisation d'un roulement à billes, pour permettre le fonctionnement de deux organes (roues 7 et 16) rotatifs coaxiaux, a fait l'objet d'un deuxième brevet No 353 680, délivré aussi en 1961 (déposé en 1959).